Le 6 décembre 2019 sur la base militaire de Pensacola (Floride), Mohammed Saeed Alshamrani, membre de l'armée saoudienne, tue trois personnes et en blesse huit autres. Depuis, son acte a été qualifié de « terroriste » et les enquêteurs demandent à Apple de débloquer ses iPhone®. Une requête rejetée par le membre du GAFA.

Pas une première pour Apple

Ce n'est pas la première fois qu'Apple refuse une telle demande. Dans le cadre de l'affaire de la fusillade de San Bernardino (2015), la firme à la pomme avait déjà dit non à la requête du FBI et de William Barr qui souhaitaient que les iPhone® des tireurs soient débloqués. Cette fois, ce sont un iPhone® 5 et un iPhone® 7 qui sont à déverrouiller. Cela pourrait permettre à la justice américaine d'accéder à des échanges et autres informations utiles pour son enquête. Mais alors que William Barr assure qu'Apple ne veut pas aider la justice, le groupe américain s'est défendu. Il a notamment partagé le calendrier de ses échanges avec le FBI et a affirmé avoir donné des « informations nombreuses et variées » au célèbre Bureau. Il a ajouté n'avoir appris que le 6 janvier dernier l'existence d'un deuxième téléphone. Enfin, le concurrent de Huawei ou encore de Samsung a réitéré son souhait de collaborer avec les autorités ajoutant cependant que « le chiffrement est essentiel pour protéger [le] pays et les données [des] utilisateurs. »