Assurance pandémie : pourquoi les premières pistes ne font pas l’unanimité

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La Fédération française de l'assurance (FFA) a dévoilé les contours du futur régime d'assurance pandémique, qui s'étend aux catastrophes exceptionnelles. Les premières pistes évoquées ne font pas consensus alors que les assureurs font face à un véritable casse-tête.

Publié le 17-06-2020 par Juliette Raynal

L'épidémie de coronavirus et les mesures de confinement prises par le gouvernement ont révélé les limites de notre système d'assurance. Tout au long de la crise, les assureurs ont fait l'objet de vives critiques pour leur refus de prendre en charge les pertes d'exploitation des entreprises (qui se chiffrent à plusieurs dizaines de milliards d'euros), notamment celles des petites entreprises du secteur de la restauration et de l'hôtellerie, dont la baisse d'activité a été vertigineuse. Ce conflit a même donné lieu à plusieurs actions en justice, en régions parisienne, girondine et lyonnaise, visant notamment le poids lourd français Axa.

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Pour qu'une telle situation ne se reproduise pas, des groupes de travail ont rapidement été mis en place en concertation avec le Trésor pour dessiner un nouveau régime pandémique, mêlant acteurs privés et publics, à l'image du régime d'assurance des catastrophes naturelles. Un exercice périlleux tant les défis sont nombreux.

Un exercice périlleux

Premier obstacle de taille : le caractère systémique d'une pandémie.

"Les techniques classiques d'assurance et de réassurance ne permettent pas de répondre à ces besoins d'indemnisation car ce risque de fermeture lié à une épidémie est potentiellement systémique : il peut toucher toutes les entreprises au même moment. Or le principe de base de l'assurance, c'est la mutualisation des risques. Les personnes [individuelles o

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