Arrêt des exportations de blé : "La décision de l'Inde pèse sur la santé financière des pays importateurs"

Alors que la production mondiale de blé a déjà été revue à la baisse depuis le déclenchement du conflit en Ukraine, l'annonce de l'Inde de suspendre ses exportations depuis samedi fait craindre une pénurie. Arthur Portier, consultant chez Agritel, revient sur les conséquences de la décision indienne tant sur l'approvisionnement que sur les prix qui atteignent des sommets.
Publié le 18-05-2022 par Coline Vazquez
Le blé est sous tension. Le cours a battu lundi un record absolu sur le marché européen, clôturant à 438,25 euros la tonne, après l'annonce samedi de l'Inde de stopper ses exportations. Une décision justifiée par New Delhi par la volonté d'assurer la "sécurité alimentaire" de ses 1,4 milliard d'habitants et de garantir l'approvisionnement de ses vastes programmes sociaux, notamment la distribution mensuelle d'aliments de base gratuits et subventionnés à des millions de familles pauvres. "Il s'agit d'une mesure de correction du marché", a indiqué dimanche le secrétaire indien au commerce, BVR Subrahmanyam "car la flambée des prix intérieurs n'est pas compensée" par l'offre et la hausse des prix était une "réaction de panique". Si l'Inde tient à assurer une quantité de blé suffisante pour sa population, ailleurs dans le monde on s'inquiète que cette décision ne crée des pénuries. Pour Arthur Portier, consultant chez Agritel, ce n'est pas tant en termes d'approvisionnement que l'embargo indien pose problème mais bien parce qu'il fait grimper les prix entraînant avec lui ceux des autres céréales. Pour La Tribune, il revient sur les conséquences du blocage des exportations de New Delhi.
LA TRIBUNE- Pourquoi une telle décision de la part de l'Inde ?
ARTHUR PORTIER- Les marchés sont extrêmement sous tension depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Les exportations ukrainiennes sont tombées à 1 million de tonnes tous grains confondus contre 5 ou 6 millions au maximum de leurs ca
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