Poursuite de l'audit

Areva vient de publier un nouveau bilan d'étape de l'audit que l'ancien géant du nucléaire a entamé dans son usine du Creusot, en Saône-et-Loire, à la fin de l'année 2015. Cet audit avait été mis en oeuvre après la découverte de défauts sur le couvercle et le fond de cuve du réacteur de l'EPR de Flamanville.

L'acier spécial de la cuve comportait en effet des concentrations inégales en carbone sur ces deux pièces, avec des taux trop élevés par rapport aux normes, et donc de plus importants risques de fragilisation de ces pièces à l'usage.

Les phases précédentes de l'audit de l'usine du Creusot avaient révélé d'importants dysfonctionnements dans les processus de production, et même, lors de la dernière phase, des falsifications des mesures de qualité.

Des confirmations rassurantes

Avec la nouvelle phase de cet audit, Areva vient de terminer l'examen des constats « concernant les équipements livrés à destination de réacteurs en exploitation ou en construction ainsi que les composants de conteneurs de transport », précise le communiqué de presse du groupe. Cette analyse a d'abord permis de confirmer définitivement que « l'intégrité mécanique des pièces fabriquées n'est pas remise en question » Ces conclusions ont été transmises à tous les clients d'Areva, dont les installations étaient équipées par une ou plusieurs des pièces concernées par l'audit et touchées par les irrégularités observées au niveau des normes de qualité.

Par ailleurs, cette deuxième phase de l'audit a confirmé également la disparition des anomalies à partir de 2012, en raison d'un renforcement des processus à partir du moment où Areva a repris le site du Creusot.