Avec un CA de 135 millions d'euros en 2017, l'entreprise Ascoval dirigée par Cédric Orban était pourtant en redressement judiciaire depuis début 2018. Une année compliquée qui, fort heureusement pour les 281 salariés, s'est terminée sur une note positive. Et si l'année écoulée n'a pas été de tout repos, 2019 sera elle synonyme de challenge. Plusieurs semaines après le verdict prononcé par la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg, Altifort s'apprête à entamer un nouveau chapitre de son histoire.

Un nouveau départ pour Altifort

« Après le 19 décembre, j'ai passé trois semaines au lit. J'étais vidé ! Les négociations ont été si compliquées qu'une fois le jugement passé, tout est retombé », explique Bart Gruyaert. Remis de ses émotions, ce dernier va offrir une seconde chance à l'entreprise alors que les clés de cette dernière lui seront officiellement remises le 1er février. Les enjeux sont importants. Bart Gruyaert va devoir trouver des clients pour écouler pas moins de 500 000 tonnes d'acier et faire face à la forte concurrence. Cependant, ce défi ne semble pas décourager le racheteur qui estime que « ce sera dur » mais qu'ils s'accrocheront. « Je viens de Courtrai, en Belgique. Là-bas, nous sommes à la fois travailleurs et têtus. Surtout têtus. Nous ne lâchons rien ! » prévient-il.