Airbus planche sur des taxis volants autonomes

Airbus planche sur des taxis volants autonomes

Airbus réfléchit actuellement à la ville du futur et, dans ce cadre, serait en train de plancher pour 2017 sur un prototype de taxi volant autonome.

Publié le 31-08-2016 par Bertrand Dampierre

En pleine science-fiction 

 

Dans le journal interne du groupe, l'avionneur européen a révélé deux projets sur lesquels ses équipes de recherche, développement et innovation travaillent actuellement. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces deux projets propulsent le groupe et le monde entier dans le futur à vitesse grand V. En effet, ces deux projets, tout droit sortis des meilleurs films de science-fiction, comme Blade Runner ou Le Cinquième Élément, consistent en la conception pour fin 2017 d'un prototype de taxi volant autonome. Comme l'a indiqué Tom Enders lui-même, le grand patron d'Airbus Group : « Je ne suis pas fan de Star Wars, mais imaginer qu'un jour des véhicules volants circuleront dans nos villes n'est pas insensé. Dans un avenir pas si lointain, nous utiliserons nos smartphones pour réserver des taxis volants entièrement automatiques qui atterriront devant notre porte, sans pilote. » Et pour Airbus, cet avenir semble désormais très proche.

 

  

Des difficultés réglementaires avant tout

 

Si l'on est si proche des essais en vol de ces prototypes, c'est tout d'abord parce qu'Airbus Helicopters a déjà conclu avec la direction de l'Aviation civile singapourienne un accord pour tester la livraison de colis par drones. Si la sécurité opérationnelle de ce mode de livraison est avérée, Airbus s'en servira de base pour solliciter de la part de diverses autorités des autorisations d'essais de vols sans pilotes. Son but est en effet de les convaincre d'accroître « l'acceptation d'essais en vol avec des passagers, ultime verrou aux projets de véhicule aérien urbain ».

Techniquement, le seul obstacle qui demeure encore est le choix d'une technologie d'évitement fiable selon les ingénieurs d'Airbus, mais il pourrait être aisément levé si les autorisations d'essais se multipliaient, de façon à permettre des tests en conditions réelles de vol de ces technologies d'évitement, dont aucune n'est pour l'instant jugée mature. En somme, le taxi volant autonome se trouve exactement confronté aux mêmes problèmes que les voitures autonomes : un problème plus légal que technique.

 

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