Air France et le SNPL vont-ils dénouer in extremis le sac de noeuds du B787?
D'intenses discussions sont en cours entre la direction et le SNPL pour trouver un accord sur un sujet de sécurité des vols, lequel permettrait de débloquer la situation des Boeing B787 qui contraint la compagnie à clouer au sol l'un des ses 6 Dreamliner. Sans un accord rapide, l'appareil sera loué à Air Austral.
Publié le 26-05-2018 par Fabrice Gliszczynski
Air France va-t-elle louer l'un de ses six Boeing 787 à un concurrent, comme elle l'envisageait jusqu'ici, si le blocage ubuesque lié à un différend avec le SNPL (Syndicat national des pilotes de ligne) persistait? Ou bien va-t-elle parvenir, contre toute attente, à trouver une solution in extremis qui permettrait à cet avion neuf, cloué au sol depuis près d'un mois, de reprendre son activité?
Manque de pilotes
Pour rappel, en parallèle du bras de fer sur les hausses de salaires, le SNPL a refusé de prolonger au-delà du 30 avril l'accord sur la mise en ligne du B787 qui permettrait d'utiliser des instructeurs venant du secteur B777 pour former les pilotes et faire voler les avions. Sans cette prolongation, la quasi-totalité des instructeurs B787 ont donc été contraints de retourner sur 777, et la compagnie n'a plus assez de pilotes pour faire voler les six B787. Un appareil est donc cloué au sol depuis début mai et sera loué si aucun accord n'est trouvé d'ici peu sur un autre dossier : celui de la sécurité des vols. Le SNPL demande, depuis plus d'un an, d'avoir une voix prépondérante au sein de la commission qui examine les retours d'expérience des pilotes (ASR ou Air Safety Report) et définit si ces derniers sont « acceptables » ou «inacceptables » en cas de manquement aux règles de sécurité.
La direction a toujours refusé jusqu'ici.
« Cela pose un problème de réglementation et d'exercice des responsabilités pour la direction », déclarait récemment Franck Terner, le directe
Les dernières actualités
Publié le 09/05/2024 à 10:42:12
Exportations: la Chine dit oui aux intestins de porc mais temporise sur le cognacPublié le 09/05/2024 à 10:42:08
Journée de l'Europe: dans les coulisses de la déclaration SchumanPublié le 09/05/2024 à 10:42:07
Nucléaire : EDF a commencé le chargement d'uranium dans l'EPR de FlamanvillePublié le 09/05/2024 à 10:42:03
Pour réarmer l’Ukraine, l’Union européenne prête à utiliser les avoirs russes gelésPublié le 09/05/2024 à 10:41:59
Toyota annonce des objectifs décevants qui éclipsent une année recordPublié le 09/05/2024 à 10:41:55
JO 2024 : ces spécialistes qui font que la flamme ne s'éteint jamaisPublié le 09/05/2024 à 10:41:48
Qui sont les porteurs de la flamme olympique ?Publié le 08/05/2024 à 10:42:20
Face à sa dette et ses pertes, Alstom lance une augmentation de capital d'un milliard d'eurosPublié le 08/05/2024 à 10:42:20
Danger pour la transition écologique, les minerais stratégiques sont gravement menacésPublié le 08/05/2024 à 10:42:16
Polémique sur les fins de carrière des cheminots : « La SNCF gagne 1,3 milliard d'euros, elle peut bien financer 35 millions d'euros » (Farandou)Publié le 08/05/2024 à 10:42:16
Coup d'envoi pour l'EPR de Flamanville, le gendarme du nucléaire donne son feu vertPublié le 08/05/2024 à 10:42:15
Zéro artificialisation nette : le Sénat planche sur un modèle économique et fiscal du ZANPublié le 08/05/2024 à 10:42:11
Intelligence artificielle : Microsoft va lui-même concurrencer son grand allié OpenAIPublié le 08/05/2024 à 10:42:11
La bonne surprise sur l'emploi masque aussi des incertitudesPublié le 08/05/2024 à 10:42:06
Flamme olympique : un parcours de 80 jours sous haute sécuritéPublié le 08/05/2024 à 10:42:02
Armel Le Cléac'h, l'homme qui fera traverser l'Atlantique à la flamme olympiquePublié le 08/05/2024 à 10:41:54
Marie-José Pérec : « Ramener la flamme olympique à la maison ! »Publié le 07/05/2024 à 10:42:13
Travail : au premier trimestre, l'emploi salarié privé a progressé en FrancePublié le 07/05/2024 à 10:42:13
Pékin autorise les Français à voyager en Chine sans visa, jusqu'en 2025Publié le 07/05/2024 à 10:42:09
Immobilier : pénalisé par le prix élevé des biens, le montant des nouveaux crédits chute à nouveau