L'attrait du "dossier toulousain" pour ADP

En fin de semaine dernière, lors de la présentation de ses résultats semestriels, le gestionnaire des aéroports de Paris-CDG et Orly a publiquement reconnu ses vues sur le "dossier toulousain". En d'autres termes, la direction d'Aéroports de Paris (ADP) s'intéresse de près au programme de privatisation de l'aéroport de Toulouse-Blagnac. Une situation inédite, amorcée par la volonté de l'Etat de se séparer progressivement de ses 60% détenus au capital de l'aéroport. Edward Arkwright, Directeur Général adjoint Finances, Stratégie et Administration à ADP, a cependant souligné l'absence de décision ferme à l'heure actuelle. Le calendrier des cahiers des charges de la privatisation prévoit la formulation par les candidats à la reprise d'une offre indicative mi-septembre, avant une offre définitive fin octobre.

ADP : des perspectives prometteuses

Au-delà du dossier toulousain, ADP a revu ses prévisions de croissance à la hausse pour 2014 : excédent brut d'exploitation supérieur à 1,1 milliard d'euros pour l'exercice en cours, trafic en augmentation de 3% par rapport à 2013, stabilisation du chiffre d'affaires à 1,35 milliard d'euros, etc. Augustin de Romanet, PDG d'ADP, a enfin souligné les grandes avancées du groupe sur l'année écoulée : déploiement du wifi gratuit, démarrage du plan de renforcement des agents d'accueil, sans oublier l'arrivée de 16 nouvelles compagnies aériennes. Autant de succès pour le groupe détenu à 50,6% par l'Etat français, aux côtés d'autres actionnaires à l'instar de Schiphol Group (8%) ou encore Vinci Airports (8%).