50 postes supprimés dans le cadre du rachat de RTL par le groupe M6

50 postes supprimés dans le cadre du rachat de RTL par le groupe M6

Alors que, le 1er octobre prochain, les radios françaises de RTL Group seront intégrées dans le groupe M6, il est aujourd'hui annoncé que 30 à 50 postes pourraient être supprimés à long terme dans le cadre de ce rachat.

Publié le 18-09-2017 par Laurent Baquista

De 30 à 50 postes supprimés à terme

 

La période de rentrée, synonyme de nouveaux défis et de nouveaux départs pour les entreprises, ne fait décidément pas le bonheur de tous les salariés. Alors qu'il était annoncé la semaine passée que les syndicats de Nokia France étaient reçus à Bercy en vue de la suppression de 600 emplois sur le territoire, c'est aujourd'hui du côté de l'intégration des radios françaises de RTL Group dans le groupe M6, via un rachat qui sera effectif dès le 1er octobre prochain, que l'on annonce des suppressions de postes.

Plus précisément, comme l'a indiqué Christopher Baldelli, responsable du pôle radio RTL, dans le cadre d'une interview accordée au journal Le Figaro, ce rapprochement devrait provoquer jusqu'à 50 suppressions de postes, sans qu'aucun plan de départs ne soit pour autant prévu. « Il n'y a pas de plan de départs dans ce projet. En revanche, des synergies importantes seront mises en place, qui conduiront à la suppression de 30 à 50 postes à terme et non pas à la suppression d'emplois », a ainsi fait savoir l'homme d'affaires, en précisant que les « départs naturels entraîneront des réorganisations ».

 

Créer « le plus puissant des groupes »

 

Cette nouvelle vient confirmer des inquiétudes déjà affichées par la société des journalistes (SDJ) de RTL début septembre, qui avait exprimé sa « vive préoccupation » sur ce projet de fusion. Avec cette opération de rachat, dont le montant est estimé à 199,8 millions d'euros et qui va associer « le numéro un de la radio avec RTL, RTL2 et Fun Radio » au groupe M6, les deux groupes, qui captent près de 25 % du marché publicitaire de leurs secteurs respectifs, nourrissent l'ambition de créer « le plus puissant des groupes faisant à la fois de la télévision et de la radio », comme l'indique celui qui sera désormais vice-président en charge des radios et de l'information au sein du groupe M6.

Pour y parvenir, des synergies dans le numérique sont d'ores et déjà prévues, tandis que les régies publicitaires des radios et de l'activité TV devraient également être fusionnées. Tout cela prendra officiellement forme dès le 1er octobre.

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