Contrat de 1,1 milliard d'euros

Le groupement formé par Vinci Construction, Bouygues Travaux Publics et les sociétés égyptiennes Orascom Construction et Arabco Contractors, a remporté le contrat de construction de la troisième phase de la ligne 3 du métro du Caire. La National Authority for Tunnels, qui avait déjà confié depuis 35 ans de nombreux chantiers d'importance à Vinci Construction, notamment ceux de la construction des précédentes tranches du métro de la capitale égyptienne.

Ce contrat, d'un montant global de 1,1 milliard d'euros, porte sur un chantier colossal, qui devrait durer 67 mois en tout.

C'est en grande pompe que la signature du contrat a eu lieu hier après-midi, et en présence du Président de la République française, François Hollande, et du Président de la République Arabe d'Égypte, Abdel Fattah Al-Sissi. Le Caire est aujourd'hui la plus importante agglomération d'Afrique du Nord, avec une population de 16 millions d'habitants et une très forte densité. La construction de la troisième phase de la ligne 3 devrait contribuer à réduire le trafic automobile devenu insupportable, et donc réduire considérablement les émissions de gaz à effets de serre dues au transport automobile, en proposant aux habitants de nouvelles solutions de transport en commun.

Un chantier qui va profiter aux PME françaises 

Le chantier piloté par Vinci devrait durer 67 mois, pour construire 17,7 km d'une nouvelle tranche de la ligne 3, composée de 15 stations : 8 stations souterraines, 5 stations aériennes et 2 stations au sol. Il sera d'ailleurs nécessaire d'effectuer un nouveau percement de tunnel sous le Nil. La construction de cette nouvelle ligne permettra de relier l'île de Zamalek et les quartiers administratifs et résidentiels de la capitale cairote, avec les quartiers plus populaires et très peuplés du Nord et du Sud de la ville. Une fois mise en service, la ligne devrait transporter environ 5 millions de passagers quotidiens.

Le chantier de construction va créer environ 5 000 emplois, et, comme le précise le groupe français de BTP, il devrait aussi profiter massivement à des PME françaises, mobilisées pour la sous-traitance de certaines tâches : « Ce projet offrira également de nombreuses opportunités pour les PME françaises. Sur la phase précédente de travaux livrée en mai 2014, le groupement avait en effet fait appel à plus de 600 PME françaises en tant que fournisseurs et sous-traitants ».