Vers une privatisation de la FDJ

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L'Agence des Participations de l'Etat a lancé une consultation pour la cession de 20% des parts qu'il détient dans la Française des Jeux. Une opération qui pourrait lui rapporter 400 millions d'euros, sans que les recettes des jeux ne profitent à d'autres.

Publié le 18-09-2014 par Laurent Baquista

L'Etat, gagnant au tirage

 

La participation de l'Etat dans la FDJ s'élève aujourd'hui à 72% du capital. Réduire cette participation de 20% dégagerait une recette de 400 millions d'euros, sans pour autant faire perdre à l'Etat le contrôle qu'il souhaite conserver sur les jeux d'argent. C'est le scénario qui semble se profiler depuis que l'APE a rouvert ce dossier. Les exemples grecs et italiens de privatisations ont depuis apporté de l'eau au moulin des partisans de cette ouverture du capital de la FDJ.
Nombreux sont aussi les acteurs qui manifestent leur intérêt. Depuis l'autorisation des jeux en ligne, les sociétés de paris sportifs françaises ou étrangères se sont multipliées sur le marché français. Il semble même que le nouveau patron de Vivendi, Vincent Bolloré, soit soucieux de pouvoir positionner son groupe sur cette nouvelle forme de contenus que sont les jeux.

 

Sans perdre au grattage

 

En ne cédant que 20% de la FDJ, l'Etat y demeurerait toutefois majoritaire. Cela lui permettrait de continuer à percevoir une partie des juteux dividendes de la société, 100 millions d'euros par an dans la configuration actuelle. En même temps, l'état continuerait à percevoir les taxes sur les jeux de la FDJ, qui représentent au total 2,9 milliards d'euros par an. Il serait donc gagnant dans l'opération, sur les deux tableaux.

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