Une fête du travail confinée renvoie les revendications sur les réseaux sociaux

Rivoli

Concerts de casseroles, chants collectifs, manifs en ligne et pancartes revendicatives pour un 1er mai pas comme les autres: les syndicats célèbrent la journée internationale des travailleurs sans cortège mais sur les réseaux sociaux et depuis les balcons. Dans un hommage à "l'esprit du 1er mai", Emmanuel Macron a tendu la main aux syndicats qui réclament des actes et pas seulement des mots pour les salariés les plus exposés à l'épidémie.

Publié le 01-05-2020 par par Bertille OSSEY-WOISARD, AFP

Concerts de casseroles, chants collectifs, manifs en ligne et pancartes revendicatives: les syndicats célèbrent la journée internationale des travailleurs sans cortège mais sur les réseaux sociaux et depuis les balcons.

Emmanuel Macron a donné le ton vendredi, en postant une vidéo sur les réseaux sociaux pour saluer "l'esprit du 1er Mai", avec "une pensée pour les organisations syndicales". Le chef de l'Etat souligne que c'est grâce "au travail, au dévouement de nos soignants, des personnels de la protection civile, des forces de l'ordre, des armées, que nous sauvons chaque jour tant de vies". Le président salue aussi "l'engagement" et le "travail" des agriculteurs, fonctionnaires, salariés, indépendants et bénévoles.

Un discours accueilli fraîchement par les syndicats.

"Il faudra arrêter de gérer les choses avec seule une logique budgétaire. On voit l'impasse dans laquelle ça nous a amené au niveau de l'hôpital", a réagi sur France Info Laurent Berger, le numéro un de la CFDT, invitant l'exécutif à des "actes".

Philippe Martinez, son homologue de la CGT, s'est montré encore plus sceptique: "On a l'habitude de ce genre de message du président, qui s'oublie quelques jours après. Il faut maintenant passer aux actes". "S'il soutient les +premiers de corvée+, qu'il le démontre", a-t-il lancé sur France Inter.

Personnels de santé, salariés du commerce, de l'agroalimentaire, du paramédical, du social, du nettoiement, agents du service public... Ce sont justement ces "oubliés" et "invisi

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