"Un peu plus de maturité de l'Etat grec lui aurait évité ces déboires" (Iskandar Safa, Privinvest)

Iskandar Safa Privinvest

ENTRETIEN- A la suite du délibéré de la Cour suprême grecque en sa faveur, le milliardaire franco-libanais Iskandar, dans une interview accordée à La Tribune, somme l'Etat grec de lui remettre le chantier naval Hellenic Shipyard "dans l'état où il était le jour où en 2017 nous en avons été illégalement expropriés".

Publié le 19-05-2022 par Michel Cabirol

Selon le PDG de Privinvest Iskandar Safa, la Cour suprême grecque a rendu en février un délibéré, qui doit mettre fin au "déni" de l'Etat grec sur ses torts juridiques dans "l'expropriation illégale" de Privinvest du chantier naval grec Hellenic Shipyard (HSY), acheté en 2010 et détenu majoritairement par la société d'Iskandar Safa. Dans son jugement rendu public le 23 février dernier à Athènes, la Cour suprême grecque a adressé un KO définitif à l'État grec en confirmant que ce dernier avait déjà été condamné lors de procédures grecques et internationales et qu'il ne pouvait pas faire appel.

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LA TRIBUNE- La Cour suprême grecque vous a donné raison dans le conflit qui vous oppose à l'Etat grec. Que demandez-vous à la Grèce ?

ISKANDAR SAFA- En effet, la cour suprême a rejeté l'appel que l'état grec avait interjeté contre la sentence arbitrale de 2017 en faveur de notre filiale Hellenic Shipyards (HSY). Nous avons donc sommé le gouvernement grec ainsi que l'administrateur nommé, à mauvais escient, pour gérer HSY, de nous le remettre dans l'état où il était le jour où en 2017 nous en avons été illégalement expropriés, de payer les dommages et intérêts qui sont dus à HSY de par la sentence arbitrale et d'activer le contrat pour la construction de deux sous-marins. Très clairement, la sentence arbitrale de 2017 ainsi que la décision récente de la Cour Suprême confirment que l'

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