Une hausse en accord avec les objectifs

Le groupe français d'outils de diagnostic in vitro bioMérieux a publié ce matin de très bons résultats pour son deuxième trimestre de l'exercice 2016. Son chiffre d'affaires s'élève à 512,3 millions d'euros, en hausse de 5,6% en données publiées. À taux de changes et périmètre constants, la croissance atteint même 10,3% par rapport à la même période de l'an passé.

Malgré ces résultats plus qu'encourageants, bioMérieux reste prudent sur ses objectifs pour l'ensemble de l'année 2016. Ayant annoncé, en janvier dernier, un objectif de croissance annuelle situé entre 6% et 8% à taux de changes et périmètre constants, Alexandre Mérieux estime que son groupe est dans une bonne dynamique, mais se méfie de l'apathie de la zone Europe Moyen-Orient Afrique (EMEA). Toutefois, les objectifs devraient, raisonnablement, être atteints : « comme en 2015, la croissance du second semestre devrait se situer légèrement en deçà de la performance du premier semestre et nous placer sur une trajectoire favorable à la réalisation de nos ambitions », a souligné le Directeur Général du groupe lyonnais.

Disparités régionales

En effet, les zones géographiques révèlent de fortes disparités en termes de croissance. Dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique (EMEA), le chiffre d'affaires du groupe de santé français enregistre un léger repli de 0,3% en données publiées, et ne dépasse pas 210,3 millions d'euros.

 En revanche, comme le souligne Alexandre Mérieux, « le momentum de la région Amérique renforcé par la reprise d'une croissance plus dynamique dans la région Asie Pacifique, et notamment en Chine, ont plus que compensé le développement modéré ».

En Amérique du Nord, les ventes ont progressé de 17,3%, et atteignent un montant global de 172,5 millions d'euros. En Asie Pacifique, la progression est de 9,3%, et le chiffre d'affaires de l'aire géographique s'apprécie à 95 millions d'euros.

Ces hausses sont avant tout causées par le succès de la gamme de tests de biologie moléculaire FilmArray, qui a connu « une croissance d'environ 70% par rapport à la même période de l'année précédente », a précisé Alexandre Mérieux.