Un accord Toyota-Singaluto sur la mobilité électrique

Un accord Toyota-Singaluto sur la mobilité électrique

Le constructeur automobile et la start-up chinoise ont conclu un accord dans le domaine de l'électrique, alors que des quotas sur les « véhicules à énergies nouvelles», ou NEV, sont attendus en Chine.

Publié le 16-04-2019 par Alexandra Nuiry

Cette année, les constructeurs automobiles écoulant au moins 30 000 véhicules par an en Chine devront vendre un minimum de 10 % d'hybrides ou électriques. Ce seuil grimpera à 12 % en 2020. En cas d'échec, le constructeur pourra acheter des « crédits NEV » à ses confrères excédentaires ou s'acquitter d'une amende. Mais Toyota, dirigée en Europe par Jacques Pieraerts, s'était déclarée apte à atteindre ce pourcentage et à engendrer des crédits.


Favoriser le développement d'un nouveau compact électrique


L'accord signé entre les deux entreprises comprend tout de même des conditions préférentielles sur l'octroi de ces crédits. Le texte établit également que le constructeur japonais mettra à la disposition de son partenaire sa capacité de production électrique. Il va ainsi lui fournir une licence d'utilisation de son véhicule compact eQ, que Singaluto va moderniser et transformer en iC3. Lancé en 2012, il ne s'était vendu qu'à cents exemplaires avant d'être abandonné.


Une nouvelle vie pour l'eQ


Attendu d'ici 2021, l'iC3 disposera d'une meilleure autonomie, sera connecté et comportera notamment une option de conduite autonome. Voulu plus abordable, le véhicule coûtera quelques 100 000 yuans (soit 13 180 euros). La start-up table sur 20 000 unités vendues en cinq ans. Elle compte également mettre en vente cette année un premier véhicule électrique, l'iS6. L'accord pourrait être officialisé pendant le Salon de l'Auto de Shanghai, qui a ouvert ses portes aux médias aujourd'hui.

 

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