Sur son site, Uber revendique quelques quinze millions de trajets par jour et affiche un total de 75 millions d'utilisateurs. L'entreprise, qui enregistrait des recettes de 72 milliards de dollars en 2017, viserait une valorisation pouvant atteindre les 120 milliards de dollars, soit 106,2 milliards d'euros, pour son introduction en Bourse. Par comparaison, son concurrent Lyft table sur une valorisation de 20 à 25 milliards de dollars.

Un calendrier bien rempli

En décembre dernier, Uber déposait à la Securities and Exchange Commission, la commission boursière des États-Unis, son dossier confidentiel d'introduction en Bourse. L'étape suivante consiste à leur fournir le formulaire « S-1 », qui vise à rendre public des éléments clés de la santé stratégique et financière de l'entreprise. S'en suivra une campagne afin de démarcher d'éventuels investisseurs, selon les sources de Reuters. À noter que le calendrier de l'entreprise suit d'assez près celui de la concurrence, Lyft visant une première cotation au début du mois d'avril. Reuters évoque une finalisation possible de l'opération d'Uber dans le courant du mois prochain.

Une tendance qui se généralise

Les projets d'introduction en bourse vont bon train, notamment dans le numérique. La plate-forme Airbnb pourrait lancer une opération l'année prochaine et le réseau Pinterest a déjà déposé un dossier à la commission en vue d'une introduction en 2019. Il vise une valorisation de 12 milliards de dollars.