Les 4 900 tweeps - surnom donné aux employés de Twitter -  vont devoir s'adapter. Ce qui n'était encore que 'fortement conseillé' il y a dix jours est devenu, dans une publication de la responsable des relations humaines de la société, une obligation dès mercredi. Twitter déclare avoir la responsabilité de prendre soin de ses différentes communautés et des salariés les plus vulnérables face à l'épidémie. La société aurait ainsi contacté les employés sur ses différents marchés, les enjoignant à travailler de chez eux. 

Twitter affirme qu'elle continuera à verser leurs salaires aux contractuels et aux salariés, et ce même en cas d'incapacité à réaliser leurs missions dans ces nouvelles conditions. Sur la base du salaire d'une journée de travail standard, cet arrangement couvrira toute la période de confinement des employés. Twitter déclare par ailleurs qu'elle prendra en charge les dépenses professionnelles durant ce temps de travail à domicile.

Le secteur de la high-tech s'organise

Le 29 février dernier, le réseau annonçait la suspension des voyages et des événements jugés non-essentiels. Le 2 mars, le réseau encourageait vivement ses employés au télétravail, à l'exception de Hong-Kong, du Japon et de la Corée du Sud, où la mesure était  déjà obligatoire.  Mercredi, Google conseillait également à ses employés de favoriser le télétravail après avoir demandé aux salariés sur le territoire nord-américain de ne pas se rendre au bureau.