Le développement d'un partenariat existant

Toyota et Didi Chuxing avaient annoncé leur partenariat en janvier 2018. Depuis, les deux groupes travaillent à 'la mise en oeuvre à grande échelle de services' dans le domaine de l'automobile partagée. Le constructeur japonais a annoncé dans un communiqué que ce nouvel investissement de 600 millions de dollars allait permettre la création d'une joint-venture dont l'objectif sera de développer les services (maintenance, assurance, aide au financement) liés aux véhicules avec chauffeurs. Toyota espère également introduire et promouvoir en Chine l'utilisation des véhicules à batteries électrifiées (BEV).

Didi veut redorer son image

Dans un marché automobile en souffrance, Toyota et Didi Chuxing font le pari de la mobilité. Mais pour le géant chinois du VTC, l'enjeu va bien au-delà. En situation de quasi monopole sur le territoire chinois après le rachat d'Uber Chine en 2016, Didi traverse pourtant une crise sans précédent. Après plusieurs meurtres de clients par des chauffeurs et un appel au boycott, l'entreprise a été contrainte de se restructurer et a annoncé début juillet se séparer de 300 000 chauffeurs. Cette annonce vise autant à développer ses services qu'à regagner la confiance de ses usagers en s'appuyant sur la réputation et l'expertise de Toyota. Le vice-président de Didi Stephen Shu a déclaré dans un communiqué que l'ambition des deux groupes était de 'bâtir la prochaine génération d'un réseau de transport intelligent pour les villes durables.'