Total, prêt pour construire le nouveau monde de l’énergie

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Philippe Baptiste, mathématicien de formation, a rejoint en février 2016 le groupe pétrolier au poste de directeur de la recherche et développement. Il détaille à La Tribune les technologies sur lesquelles mise le groupe à l'aube de la transition énergétique qui s'annonce.

Publié le 20-04-2017 par Dominique Pialot

Le 9 avril, Total annonçait la signature d'un Memorandum of Understanding (MoU) avec le ministre norvégien de l'Énergie et d'autres partenaires pour intégrer le Technology centre Mongstad (Norvège). Ce centre est l'un des plus grands sites au monde permettant de développer les technologies de captage du CO2 des fumées de combustion de sites industriels environnants. Opéré par l'entreprise d'État norvégienne Gassnova aux côtés de Shell, Statoil et Total, il permet à ces partenaires de tester et valider leurs méthodes de captage de CO2 en termes de  fiabilité, de coûts et d'impact environnemental, et d'accélérer ainsi la commercialisation de ces technologies.

Philippe Baptiste, directeur R et D de Total, avait alors qualifié cette annonce d' «investissement stratégique pour Total car il répond à l'engagement pris de lutter contre le changement climatique à deux titres : d'une part en renforçant l'expertise du Groupe dans les technologies de CCUS ; d'autre part en travaillant sur la réduction des émissions de CO2 d'installations industrielles. »

Une terre d'opportunités

À 44 ans, l'ingénieur civil des Mines de Nancy et docteur en informatique de l'Université de Technologie de Compiègne, passé par IBM avant d'entrer au CNRS puis d'en devenir directeur général délégué à la science, a rejoint le pétrolier il y a un peu plus d'un an. Séduit par un monde de l'énergie en profonde évolution, dans lequel la convergence avec le numérique n'en est encore qu'à ses débuts.

« L'énergie de de

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