« thecamp doit être une expérience qui transforme ceux qui la vivent »

bailly

Si l'ancien PDG de La Poste et de la RATP a embarqué pour le projet le plus disruptif du moment en devenant le président du comité d'orientation de thecamp, c'est parce qu'il estime que la transformation digitale, bien menée, doit être un vecteur d'opportunités pour les entreprises comme pour le citoyen.

Publié le 05-07-2016 par Propos recueillis par Laurence Bottero

LA TRIBUNE - Quel argument présenté par thecamp et son fondateur, Frédéric Chevalier, vous a convaincu de devenir le président du comité d'orientation ?

JEAN-PAUL BAILLY - Je ne connaissais pas Frédéric Chevalier. Un ami commun nous a mis en contact. C'est un personnage exceptionnel, inspirant parce qu'avec une vision, parce qu'il a montré dans sa carrière sa capacité à être un entrepreneur, et qu'il était prêt à s'engager pour cette vision en prenant des risques. De plus, avant que j'arrive, il avait déjà convaincu un certain nombre d'acteurs publics et privés. Ce qui m'a également plu, c'est que ce comité d'orientation que je préside et qui est en cours de constitution, vise à être transgénérationel, en réunissant des personnes venant d'horizons différents. Tous les aspects de thecamp m'ont convaincu, tant il répond aux enjeux de la période actuelle. Car la question est : « Pourquoi thecamp ? ».

C'est un lieu de partage, de création de connaissances en développement. C'est une transversalité qui est la seule façon de faire face aux enjeux actuels.

thecamp est-il un concept que vous auriez aimé imaginer ?

Oui, mais en même temps mon parcours professionnel fait que je n'aurais pas pu l'imaginer. Nous avons été disruptifs, mais dans le classique, dirais-je.

thecamp réunit partenaires publics et privés autour d'un projet qui n'existe pas encore et qui n'a pas de précédent. Faut-il y voir la capacité des parties prenantes à considérer que ce projet ouvre la voie à une nouvelle f

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités