Important contrat au Sénégal

C'est désormais officiel, depuis ce matin. Le chantier du train express reliant la capitale sénégalaise à son nouvel aéroport international va pouvoir démarrer. En présence du président Sall lui-même et de Yann Rolland, président-directeur général d'Engie Ineo, de Philippe Miquel, directeur général d'Engie Afrique centrale et de l'ouest et de Christian Guay, directeur du projet TER Dakar chez Thales, le contrat a été signé. Engie et sa filiale Ineo seront les mandataires et agiront en partenariat avec Thales, sur ce chantier si important pour le Sénégal et qui s'inscrit directement dans le plan de développement « Sénégal émergent » voulu par Macky Sall.

À terme, ce nouveau train doit relier Dakar à l'aéroport international Blaise Diagne, et cela en moins de 50 minutes. La durée des travaux est estimée à 26 mois pour la première partie, et 15 mois pour la seconde. 

La première partie du chantier consiste à établir la liaison de Dakar à Diamniadio, soit 36 kilomètres de voies. La seconde partie établit la jonction entre Diamniadio et le nouvel aéroport international, soit 19 kilomètres. La mise en service de la première partie de ce parcours doit intervenir fin 2018.

Complémentarité parfaite

Comme le précise le communiqué de presse commun aux deux groupes français, « les équipes d'Engie Ineo (filiale du groupe Engie) et de Thales assureront conjointement la conception et la réalisation des systèmes techniques du projet. La conception inclut l'ensemble des études et la direction du projet, ainsi que le pilotage des essais d'intégration ».

Le contrat comprend donc l'ensemble des systèmes de signalisation ferroviaire, les systèmes de régulation des trains, la gestion de la sécurité des aiguillages, les postes d'alimentation électrique des trains et des caténaires, tous les systèmes de télécommunication en ligne dans les 14 gares et dans les centres de maintenance, la vidéosurveillance des trains et des gares, la connexion wi-fi pour les voyageurs à bord du train et dans chacune des gares, la mise en place d'un réseau de télécommunication dédié au rail (GMSR), les systèmes de détection d'incendie, les dispositifs d'information des voyageurs en temps réel sur les quais et à bord des trains, ainsi que toute la billettique. Sur toutes ces réalisations, l'énergéticien français et le spécialiste du matériel de signalisation ferroviaire vont pouvoir exprimer leurs complémentarités.