Thales candidat au rachat de la branche ferroviaire de Finmeccanica

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Le groupe italien Finmeccanica envisagerait d'accélérer la cession de sa branche transports, structurellement déficitaire. Une occasion qui intéresse le français Thales, déjà engagé dans la procédure de "due diligence".

Publié le 23-06-2014 par Bertrand Dampierre

Transactions entre Finmeccanica et Thales

 

Deux mois après sa nomination à la tête de Finmeccanica, Mauro Moretti multiplie les mesures. Au-delà d'un vaste plan de rationalisation, le groupe italien prévoit de s'articuler autour de 4 divisions à l'horizon 2015 : aéronautique, systèmes de défense, hélicoptères et électroniques de défense. Une réorganisation qui ne laisse aucune place au pôle transports du groupe, pour lequel le conseil d'administration vient d'approuver le lancement d'une procédure de "due diligence". Cette première étape dans la cession de la branche transports de Finmeccanica, lourdement déficitaire, intéresse plusieurs candidats, dont Thales, Bombardier et Cina CNR. Plus spécifiquement, le géant français de la défense ne reste pas insensible au potentiel du pôle de transport ferroviaire AnsaldoBreda, qui représente 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires pour un effectif de 7000 collaborateurs.

 

 

Thales : les perspectives de synergies

 

Selon une source proche du dossier, les modalités de la déconsolidation devraient dépendre du type de l'offre : cession ou ouverture du capital à un partenaire. Une éventualité qui ne décourage pas la direction de Thales, déjà engagée dans la consultation des données de la "data room". A noter que le projet de réorganisation des divisions de Finmeccanica, sur le modèle d'Airbus, pourrait exclure les participations étrangères, à l'instar des 33% de Thales Alenia Space.

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