TF1 réalise un premier semestre encourageant

TF1 réalise un premier semestre encourageant

TF1 signe un premier semestre en hausse de 1,1 %, avec un chiffre d'affaires qui dépasse de peu le milliard d'euros.

Publié le 24-07-2017 par Laurent Baquista

Une embellie

 

Le premier groupe européen de télévision a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour le premier semestre 2017. Ces résultats sont particulièrement encourageants, compte tenu des difficultés traversées par le groupe de médias durant ces derniers mois, avec une baisse des recettes publicitaires et même un plan social.

Ce premier semestre signe un retour aux profits et à la hausse du chiffre d'affaires. Ce dernier ressort en effet à 1,0367 milliard d'euros, ce qui représente une hausse de 1,1 %. 

Le résultat opérationnel courant atteint quant à lui 107,6 millions d'euros, en augmentation de 50,1 millions d'euros. Sur ces 50,1 millions, TF1 a réalisé 30,7 millions d'euros d'économies dues à l'absence d'événement sportif majeur au cours du premier semestre 2017. 

Le résultat opérationnel s'élève pour sa part à 96 millions d'euros, toutefois impacté par la prise en compte de 11,6 millions d'euros de charges exceptionnelles, dues à l'amortissement du goodwill affecté dans le cadre du rachat de Newen Studios.


Contrôler les coûts

 

Ces résultats confortent également TF1 dans sa stratégie multichaînes, qui s'avère réellement pertinente sur le plan des synergies autant que sur celui de la publicité. En effet, le groupe a réalisé au premier semestre 2017 de belles performances en matière de chiffre d'affaires publicitaire sur ses cinq chaînes gratuites (+ 1,2 %). De même, sa part d'audience sur cibles a augmenté de 1,1 point. À ces facteurs prometteurs s'ajoutent aussi pour TF1 l'accroissement de sa part de marché publicitaire brute et l'amélioration de sa rentabilité.

Dans son communiqué de presse, le groupe TF1 a également indiqué qu'il allait poursuivre, jusqu'en 2019, sa politique de maîtrise des coûts des programmes et d'optimisation des investissements dans les contenus. Le but est de maintenir le coût annuel moyen des programmes à 980 millions d'euros pour les cinq chaînes gratuites, hors événements sportifs majeurs.

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