Télécoms : la possibilité d'une consolidation fait son grand retour

Sébastien Soriano, ARCEP,

Ce mardi, Sébastien Soriano, le président de l'Arcep, le régulateur des télécoms, a indiqué qu'il n'était plus hostile à un retour à trois opérateurs en France. Et ce, alors que le marché demeure très difficile pour les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free.

Publié le 25-05-2018 par Pierre Manière

Le président de l'Arcep, le régulateur des télécoms, a fait une sortie remarquée. Ce mardi, lors d'une conférence de presse, Sébastien Soriano a indiqué qu'il n'était désormais plus contre une consolidation du secteur. Pourquoi ? Parce qu'aux yeux du régulateur, les projets de fusions, nombreux à avoir capoté ces dernières années, étaient de nature à plomber les investissements dans les infrastructures, qu'il s'agisse de la fibre pour l'Internet fixe ou de la 4G pour le mobile. Mais pour Sébastien Soriano, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont finalement joué le jeu (il en veut pour preuve la forte augmentation de leurs investissements l'an dernier, qui se sont élevés à 9,6 milliards d'euros), et son « message de fermeture totale » concernant une fusion ne peut selon lui « plus être pertinent ».

Cette sortie intervient alors qu'en France, les Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free continuent d'évoluer dans un marché mature, ultra-concurrentiel et difficile, caractérisé depuis des années par une guerre des prix ou des promotions. Il est ainsi rare que tous les acteurs se portent bien, les difficultés des uns faisant généralement le bonheur des autres. Les gains et les pertes d'abonnés, qui se répercutent d'emblée sur le chiffre d'affaires, fonctionnent en clair sur un principe de vases communicants, avec ses gagnants et ses perdants. Les derniers résultats trimestriels des opérateurs en témoignent. Alors qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom ont publié de bons chiffres com

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