Télécoms d’entreprise : le régulateur épingle Orange

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L’Arcep déplore que contrairement à ses obligations dans le cadre du déploiement des réseaux en fibre optique pour les entreprises, Orange ne recourt pas « aux mêmes processus et interfaces de commande que les opérateurs alternatifs ». Ce qui nuit aux affaires de ces derniers.

Publié le 26-07-2016 par Pierre Manière

Décidément, l'Arcep s'est lancé dans un grand ménage dans les télécoms d'entreprise. Quelques semaines après avoir annoncé qu'il mobiliserait tous ses outils pour doper la concurrence sur ce marché ultra-dominé par Orange, le régulateur épingle ce mardi l'opérateur historique.

Dans un communiqué, il met en demeure l'ex-France Télécom « de respecter ses obligations de non-discrimination et de transparence en matière d'accès à ses infrastructures de génie civil sur le marché des entreprises ». Dans le cadre d'une instruction initiée en octobre 2015, l'institution affirme avoir « [mis] en évidence que la branche de détail d'Orange, dans le cadre du déploiement de son réseau en fibre optique pour les entreprises, ne recourrait pas aux mêmes processus et interfaces de commande que les opérateurs alternatifs ».

Ici, il s'agit notamment de l'accès aux fourreaux. De fait, Orange en a installé dans tout l'Hexagone à partir des années 1970 pour déployer le réseau téléphonique en cuivre. Aujourd'hui, ces grands tubes en plastique, qui passent par exemple sous les rues de Paris, sont largement utilisés pour tirer des câbles en fibre optique. Orange et les opérateurs alternatifs y recourent pour connecter les entreprises, et leur vendre des offres Internet à très haut débit. Pour ne pas plomber la concurrence, les autorités ont imposé à Orange de proposer l'accès à ces fourreaux à ses concurrents dans les mêmes conditions que pour ses propres déploiements. Mais l'Arcep, dans son communiqu

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