« Notre situation financière est grave et il y a un besoin urgent d'améliorer la performance de notre entreprise et notre situation de trésorerie » écrit Henrik Adam, directeur général de Tata Steel, dans une note interne partagée par Reuters. Le groupe a donc, selon les informations de Reuters, décidé de supprimer 1 250 emplois en Europe. L'année dernière, il avait évoqué 3 000 suppressions de postes. Les employés partis en retraite ou ayant démissionné ne seront pas remplacés.

De lourdes pertes

Tata Steel, qui compte notamment ArcelorMittal parmi ses concurrents, souhaite réduire les coûts de ses opérations sur le vieux continent où il a subi de lourdes pertes. Pendant les neuf premiers mois de l'exercice en cours, la perte opérationnelle du groupe indien a atteint les 87 millions d'euros. Le plan de restructuration mis en place par ce dernier devrait permettre d'améliorer son résultat de quelques 745 millions d'euros. C'est notamment à cause de la concurrence chinoise et l'importation d'acier à bas prix que Tata Steel connaît des difficultés. Les suppressions de postes envisagées par le groupe sidérurgique concerneraient en particulier la Grande-Bretagne et les Pays-Bas. En France, Tata Steel a été évoqué dans l'actualité mais pour une autre raison. À Louvroil (région Hauts-de-France), un salarié a contracté le Coronavirus. Confiné à son domicile, il se porte bien.