Suez Environnement à l'international

Deuxième groupe mondial dans les domaines de la gestion de l'eau et des déchets derrière Veolia, Suez Environnement a pris le pari de l'internationalisation afin de soutenir sa croissance. Le groupe français s'attaque ainsi à un marché immense : celui du milliard de personnes sans eau potable. A l'instar de Veolia, Suez espère également trouver de nouveaux débouchés, pour compenser la morosité de son activité européenne. Pour son directeur Jean-Louis Chaussade, cette nouvelle stratégie s'articule autour de plusieurs axes : le recyclage, la chaleur des déchets, l'économie et la purification de l'eau. A noter que Degrémont, filiale de Suez Environnement, vient d'annoncer la signature d'un contrat de 28 millions d'euros sur 5 ans, pour l'exploitation et de maintenance de la station de traitement des eaux usées de Gabal El Asfar 2A au Caire (Egypte).

Suez Environnement, des métiers en pleine révolution

A l'heure actuelle, Suez Environnement alimente 97 millions de personnes en eau potable, produit plus de 11 millions de tonnes de matières premières "secondaires" et collecte les déchets de 50 millions de personnes à travers le monde. Cette percée du groupe dans l'univers de l'économie circulaire repose notamment sur le concept de "smart water". Le groupe français investit ainsi dans les services à forte valeur ajoutée, comme la mise en place de systèmes acoustiques de détection des fuites, de façon à amortir la baisse des tarifs de l'eau. Par l'intermédiaire de sa filiale Degrémont, Suez Environnement lorgne notamment sur plusieurs marchés lucratifs : l'Inde, les Etats-Unis, la Chine et l'Australie. Autant d'opportunités de croissance encore insuffisamment exploitées, qui pourraient constituer à terme la colonne vertébrale du développement de Suez Environnement.