Suez à la peine

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Suez Environnement vient de publier ses résultats du troisième trimestre, en croissance organique de 1,6%. L'activité déchets du groupe piétine, notamment en Europe.

Publié le 31-10-2014 par Guilhem Baier

Faible croissance

 

Suez Environnement a tendance à piétiner durant les 9 premiers mois de cet exercice 2014. Son activité, soumise à une très forte concurrence, notamment en France où les deux leaders mondiaux du secteur, Veolia et Suez Environnement, sont historiquement implantés, connaît certes une dynamique soutenue dans les marchés de l'eau, mais est à la traîne dans ceux des déchets.

Son chiffre d'affaires, qui s'élève à 10,5 milliards d'euros, a ainsi enregistré une baisse légère de 1% durant les 9 premiers mois. En revanche, la croissance organique est encore de 1,2%, et, surtout, le résultat brut d'exploitation est en hausse de 4,7%, à 1,96 milliards d'euros. Parallèlement, le groupe va accroître son programme de réduction des coûts de fonctionnement.

 

 

Les déchets à la traîne

 

Les taux de change on, certes, beaucoup pesé sur les résultats du groupe, notamment en raison de la dépréciation du peso chilien et du dollar australien. Leur impact représente une perte de 169 millions d'euros.

Le dynamisme de la branche Eau maintient les résultats dans le positif. En Europe, l'activité croit de 3,6%, notamment grâce  au développement de la demande en « smart water », et de 1% dans le reste du monde. En France, elle a été impactée négativement par les conditions météorologiques défavorables de cet été.

En revanche, l'activité Déchets est en baisse de 0,3%. Le groupe espère une augmentation des volumes de déchets en Europe durant les prochains mois pour redresser la barre.

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