Startups : "Les fonds d'investissement doivent aussi faire leur révolution numérique" (Marie Ekeland)

Marie Ekeland

La cofondatrice de France Digitale décrit à "La Tribune" comment son nouveau fonds d'investissement, Daphni, dépoussière le métier d'investisseur. Marie Ekeland explique aussi sa vision de l'Europe des startups et dénonce la sous-représentation des femmes dans la high-tech.

Publié le 17-11-2016 par Sylvain Rolland

A 41 ans, Marie Ekeland fait partie des personnalités incontournables de la high-tech française. D'abord codeuse dans les salles de marchés, la jeune femme s'est reconvertie à 25 ans dans l'investissement, en 2000. En tant que partner dans le fonds Elaia Partners, l'investisseure a contribué au développement de quelques-uns des plus beaux fleurons du numérique hexagonal, comme le numéro un mondial de reciblage publicitaire Criteo, le site de e-commerce Showroomprivé.com ou le champion du drone Parrot.

Depuis début 2015, Marie Ekeland s'est lancée dans un nouveau défi : dépoussiérer les fonds d'investissements, les faire entrer, eux aussi, dans le XXIe siècle. Avec les investisseurs Pierre-Eric Leibovici et Pierre-Yves Meerschman (anciens des fonds Robolution Capital et Orkos Capital), ainsi que ses anciens collègues chez France Digitale Willy Braun et Mathieu Daix, l'entrepreneure a cofondé Daphni, un fonds qui invente le concept de "VC as a platform".

Pendant un an et demi, l'équipe a travaillé en coulisses pour monter la structure et lever des fonds. Le premier véhicule d'investissement, d'un montant de 150 millions d'euros, a été finalisé il y a quelques semaines. Des investisseurs nombreux et variés ont souscrit, à commencer par des grands groupes (Fnac-Darty, Société Générale, Arkea, Nokia), mais aussi des institutionnels (Bpifrance, le fonds européen d'investissements), ainsi qu'une centaine d'investisseurs individuels, dont Xavier Niel, Olivier Mathiot ou encore Frédér

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