Hausse remarquable du bénéfice

Spie, le groupe de services multitechniques dédiés à l'industrie, a publié ce matin ses résultats économiques et financiers pour l'année 2016. Le groupe enregistre un bond spectaculaire de son bénéfice net part du groupe. En effet, ce dernier passe de 45 millions d'euros en 2015 à 184 millions d'euros pour l'exercice 2016. Cette hausse remarquable s'explique toutefois directement par les opérations de restructuration financière menées par le groupe Spie l'an dernier.

L'augmentation de capital et la restructuration de la dette qui en a été la conséquence ont en effet allégé considérablement les charges d'intérêts, qui ont diminué de moitié. Par ailleurs, un ajustement des impôts différés a également eu un impact net positif sur le bénéfice, à hauteur de 35,8 millions d'euros. Ces deux facteurs représentent à eux deux plus de 70 millions d'euros, ce qui montre que le progrès du résultat net est, malgré ces événements non récurrents, tout à fait substantiel.

Un CA chahuté par la crise pétrolière

L'Ebita annuel de Spie s'élève quant à lui à 352,4 millions d'euros, ce qui équivaut à 6,8 % du chiffre d'affaires et une hausse de 15 points de base. Si l'on fait exception des activités pétrole-gaz, qui sont devenues le talon d'Achille du groupe Spie depuis le début de la crise de ce secteur, l'Ebita de Spie a progressé de 6 % en 2016.

D'ailleurs, le chiffre d'affaires du groupe de services à l'industrie a, globalement, enregistré une baisse de 2,3 %. Ce dernier atteint 5,14 milliards d'euros pour l'exercice 2016. Encore une fois, si l'on retranchait l'impact des activités des secteurs pétrolier et gazier, Spie aurait connu l'an dernier une croissance de son chiffre d'affaires de 2,3 %, qui s'élèverait à 4,809 milliards. 

Gauthier Louette, le patron de Spie, est toutefois confiant pour l'avenir : « avec l'intégration de SAG, 2017 sera une année charnière pour Spie et nous sommes très confiants dans les forces du groupe, ses perspectives futures et sa capacité à créer durablement de la valeur », a indiqué monsieur Louette à la presse.