Le train à grande vitesse a bien évolué depuis sa mise en service en 1981. Pour preuve, le « TGV 2020 » - à prononcer « TGV 20-20 » - ou « Avelia Horizon » (le premier nom est celui donné par la SNCF et le deuxième celui donné par Alstom) sera 20 % moins cher à l'achat et consommera 20 % d'énergie en moins.

Une première commande passée en 2018

C'est au cours de l'année 2016 qu'Alstom, dont le président du conseil d'administration est Jean-Baptiste Eymeoud, remporte un appel d'offre lancé par la Société nationale des chemins de fer. En 2018 et après deux années de négociations, cette dernière passe une première commande à Alstom : 100 rames à livrer entre 2023 et 2031, soit un contrat à 2,7 milliards d'euros, options et services inclus. Motrices plus courtes, neuf voitures au lieu de huit, une capacité d'accueil de 740 passagers contre 556 actuellement, une climatisation améliorée, une meilleure accessibilité... Le « TGV du futur » ne manque pas d'atouts. Il sera aussi plus modulable. Quant aux coûts de maintenance, ils devraient être réduits de 30 %. Pour la SNCF, dont le président du directoire est Guillaume Pepy, ce TGV pourrait aider à atteindre de nouveaux objectifs. Parallèlement, l'entreprise française voudrait attirer de nouveaux clients et se refaire une réputation, notamment dans les régions rurales.