Sigfox: ce deal raté qui a précipité la chute
Selon nos informations, le champion français de l'IoT (Internet of Things), aujourd'hui en redressement judiciaire, n'a pas réussi à vendre, comme il le souhaitait, son réseau en France. Son repreneur a fait faux bond. Ce qui a précipité la chute du groupe toulousain, en manque de liquidités, et dont la technologie n'a pas été adoptée aussi rapidement que prévu.
Publié le 28-01-2022 par Pierre Manière
« C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt. » Cette citation de Marguerite Yourcenar s'avère on ne peut plus pertinente en économie. Elle résume, malheureusement très bien, les déboires de Sigfox. L'ancienne star française de l'Internet des objets, en manque de liquidités, a été placée, ce mercredi, en redressement judiciaire. Fondée en 2009, cette startup toulousaine a été un précurseur. Elle a développé avant tout le monde une technologie permettant de connecter des myriades d'objets, grâce à des capteurs à bas coût et peu énergivores. Son objectif : permettre aux entreprises, en connectant leurs actifs, de révolutionner leurs processus industriels, leur logistique, comme de lancer de nouveaux services tout en réalisant de grosses économies.
Mais la mayonnaise n'a jamais pris. Du moins pas dans les proportions espérées. Sigfox est, vraisemblablement, arrivé trop tôt, et a sans doute sous-estimé le temps que les industriels mettraient à adopter ce type de solution. Dans son communiqué, le groupe le concède : « La décision de placer Sigfox sous la protection de la justice s'est imposée en raison d'un cycle d'adoption moins rapide que prévu de sa technologie. » Alors qu'en 2019, Sigfox tablait encore sur 1 milliard d'objets connectés à son réseau, il n'en compte, aujourd'hui, qu'environ 19 millions. Autant dire qu'on est loin, très loin du compte.
Une situation financière intenable
Asphyxié financièremen
Les dernières actualités
Publié le 10/05/2024 à 11:01:36
Porté par la reprise des voyages, IAG (British Airways-Iberia) réduit considérablement sa perte au premier trimestrePublié le 10/05/2024 à 10:51:35
Les 5 infos business à retenir ce vendredi matin (EPR, BYD, BBVA, avoirs russes, ballon espion chinois)Publié le 10/05/2024 à 10:42:15
Assurance : Indexia, maison-mère de la Sfam, se rapproche de la liquidation judiciairePublié le 10/05/2024 à 10:42:11
Affaire du ballon espion : les Etats-Unis ajoutent à leur liste noire commerciale 37 entités chinoisesPublié le 10/05/2024 à 10:42:10
Nucléaire : pourquoi les EPR2 devraient être plus faciles à construire que l'EPR de FlamanvillePublié le 10/05/2024 à 10:42:10
Voiture électrique : le Chinois BYD veut devenir « leader » en Europe d'ici 2030, devant TeslaPublié le 10/05/2024 à 10:42:06
En Hongrie, Xi Jinping et Viktor Orban affichent leur proximité stratégiquePublié le 10/05/2024 à 10:42:01
Banques : BBVA sort l’artillerie lourde et lance une OPA hostile sur Sabadell, le gouvernement espagnol voit rougePublié le 10/05/2024 à 10:41:57
Les « dark stores » sont bien des entrepôts, le Conseil d'Etat donne raison au gouvernementPublié le 10/05/2024 à 10:41:50
Fermeture de l'A13 : qui va payer la facture de l'entretien des routes et des ponts ?Publié le 09/05/2024 à 10:42:12
Exportations: la Chine dit oui aux intestins de porc mais temporise sur le cognacPublié le 09/05/2024 à 10:42:08
Journée de l'Europe: dans les coulisses de la déclaration SchumanPublié le 09/05/2024 à 10:42:07
Nucléaire : EDF a commencé le chargement d'uranium dans l'EPR de FlamanvillePublié le 09/05/2024 à 10:42:03
Pour réarmer l’Ukraine, l’Union européenne prête à utiliser les avoirs russes gelésPublié le 09/05/2024 à 10:41:59
Toyota annonce des objectifs décevants qui éclipsent une année recordPublié le 09/05/2024 à 10:41:55
JO 2024 : ces spécialistes qui font que la flamme ne s'éteint jamaisPublié le 09/05/2024 à 10:41:48
Qui sont les porteurs de la flamme olympique ?Publié le 08/05/2024 à 10:42:20
Face à sa dette et ses pertes, Alstom lance une augmentation de capital d'un milliard d'eurosPublié le 08/05/2024 à 10:42:20
Danger pour la transition écologique, les minerais stratégiques sont gravement menacésPublié le 08/05/2024 à 10:42:16
Polémique sur les fins de carrière des cheminots : « La SNCF gagne 1,3 milliard d'euros, elle peut bien financer 35 millions d'euros » (Farandou)