Tous les indicateurs au vert, sauf un

Showroomprivé, l'un des principaux acteurs de la vente en ligne de vêtements, a publié mardi soir après clôture de la bourse ses résultats financiers pour l'année 2015. Son bénéfice net enregistre un recul important, de 12,4%, et se limite ainsi à 5,1 millions d'euros. Cette contreperformance est toutefois atypique par rapport à l'évolution de tous les autres indicateurs financiers du groupe pour cet exercice.

En effet, Showroomprivé a connu l'an dernier une croissance forte de son chiffre d'affaires Internet en France, qui a progressé de 29%, et de 28% sur l'ensemble de ses implantations, atteignant 433,2 millions d'euros. La profitabilité est elle aussi en hausse, puisque la marge d'EBITDA atteint 8,1%. Par ailleurs, l'EBITDA a augmenté de 52,7%, à 23,7 millions d'euros. La trésorerie nette a elle aussi connu une hausse, plus spectaculaire encore, puisque son volume a augmenté de 129,9%, à 99,1 millions d'euros. Les deux fondateurs de la société, Thierry Petit et David Dayan, résument ainsi les performances de leur groupe : « 2015 est une année record, marquée par une croissance forte du chiffre d'affaires et de la rentabilité de Showroomprivé malgré un environnement peu favorable à la consommation au quatrième trimestre. Nos ventes ont crû deux fois plus rapidement que l'ensemble du marché du e-commerce en France ce qui démontre l'attractivité de notre offre et la notoriété croissante de Showroomprivé ».

Des ambitions pour 2016

Pour 2016, les deux fondateurs se sont fixés des objectifs précis, comme « dynamiser les positions à l'international grâce à une stratégie multilocale », ainsi que le précise le communiqué du groupe de vente en ligne. Cela implique la mise en place d'équipes spécifiques de sourcing et la proposition d'offres spécifiques à chacun des marchés nationaux, plutôt que de dupliquer à l'identique le modèle français.

Par ailleurs, Showroomprivé compte aussi renforcer ses expertises et approfondir ses méthodes pour améliorer l'expérience client, fidéliser les clients actuels et augmenter le taux de rachat, et aussi conquérir de nouveaux clients, grâce à une stratégie marketing plus efficace, « centrée sur le retour sur investissement ».