Sexisme dans la tech : le début du changement ?

Travis Kalanick, Uber, VTC,

Depuis la démission forcée du Pdg et cofondateur dUber, Travis Kalanick, les langues se délient pour dénoncer le sexisme dans le milieu très masculin de la high tech. Plusieurs initiatives - formations aux investisseurs, listes noires - se lancent.

Publié le 07-07-2017 par Sylvain Rolland

Les vannes sont ouvertes. Depuis quelques mois, et encore plus depuis la démission forcée du cofondateur et Pdg d'Uber, Travis Kalanick, les femmes osent dénoncer haut et fort le sexisme quotidien qu'elles subissent dans le monde hyper-masculin de la high tech, où 90% des startups sont dirigées par des hommes.

Ces révélations n'ont surpris personne car la révolte couve depuis plusieurs années. Depuis 2012, tous les géants de la Silicon Valley, ou presque, ont été pointés du doigt pour des pratiques discriminantes à l'égard des femmes et/ou des minorités ethniques. Certains ont même fait l'objet de poursuites judiciaires, que ce soit à l'initiative du ministère américain du Travail (Google, Oracle), d'employées elles-mêmes (Facebook, le fonds d'investissement Kleiner Perkins Caufield & Byers), et même d'actions collectives, à l'image de Twitter, Qualcomm ou encore Microsoft.

> Lire aussi : Silicon Valley, French Tech : où sont les femmes et les minorités ?

Effet domino

Mais c'est avec la démission de Travis Kalanick, imposée par le conseil d'administration d'Uber, que se met enfin à souffler un vent de changement dans la Silicon Valley. Pour la première fois, ces accusations ont été suivies de conséquences massives : le départ forcé, en quelques mois, du patron de la plus importante licorne au monde, valorisée 68 milliards de dollars.

La sonnette d'alarme a été tirée par le témoignage, en février et sur son propre blog, d'une ancienne ingénieure d'Uber, Susan J. Fowler. Dans u

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