Sécurité, santé, robot vocal, surveillance : comment l'État va utiliser l'intelligence artificielle

Intelligence artificielle, cerveau

Le secrétaire d'État au Numérique Mounir Mahjoubi a révélé les six projets retenus dans le cadre d'une expérimentation d'État sur l'intelligence artificielle.

Publié le 22-11-2018 par Sylvain Rolland

L'État se convertit aussi à l'intelligence artificielle. Mercredi 21 novembre, le secrétaire d'État au Numérique, Mounir Mahjoubi, a révélé les six projets sélectionnés suite à l'appel à manifestation d'intérêt lancé en juin 2018 dans le cadre du programme d'investissement d'avenir (PIA). L'objectif : utiliser les différentes approches de l'intelligence artificielle (analyse sémantique, reconnaissance visuelle, modèles prédictif...) à partir des textes, images satellites, photographies, enregistrements audio et vidéos détenus par l'administration ou collectées à l'extérieur, afin "d'améliorer le travail des agents au quotidien, de renforcer la relation aux usagers, de mieux cibler les contrôles, de fluidifier les processus et d'aider à la décision", décline Mounir Mahjoubi.

« L'intelligence artificielle a des impacts bien réels. Elle accompagne les agents au quotidien pour faciliter leur travail et leur permettre de se concentrer sur leur coeur de métier. C'est plus de performance pour un meilleur service rendu aux citoyens."

Au total, 52 projets ont été déposés, avec une forte mobilisation des administrations centrales, opérateurs, établissements publics, services déconcentrés et autres services publics (rectorats, universités, cours de justice, hôpitaux). Six projets ont été retenus pour développer un "POC" (proof of concept ou programme pilote dans le jargon startup). À la fin de cette période de dix mois, la Dinsic (Direction interministérielle du numérique et du système

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