Secteur automobile : une consolidation à marche forcée

Fiat 500

Rapprochements et rumeurs de fusions entre constructeurs s'accélèrent. Car sous la pression financière et réglementaire, et face aux perspectives du marché, les industriels revoient leur périmètre d'activité et leurs alliances.

Publié le 12-04-2019 par Nabil Bourassi

Depuis plusieurs semaines, Les Échos spéculent sur une fusion entre PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel) et FCA (Fiat, Chrysler, Jeep, Alfa Romeo, Maserati...). Plus récemment, c'est le Financial Times qui, lui, croit savoir que Renault s'apprêterait à avaler le groupe italo-américain FCA. C'est probablement ce besoin impérieux de concentration qui a empêché l'explosion de l'alliance entre Renault et Nissan, alors que la chute spectaculaire de son patron historique, Carlos Ghosn, avait pu laisser penser que la partie japonaise désirait s'émanciper de la tutelle française. Mais la consolidation se manifeste par d'autres vecteurs que la fusion industrielle classique. Les grands groupes automobiles préfèrent ainsi cibler des partenariats industriels sur telle ou telle technologie : voiture autonome, voiture électrique, intelligence artificielle, partage de plateforme, mobilités alternatives... Les sujets ne manquent pas !

Le plus spectaculaire est le rapprochement entre Daimler et BMW. Après avoir fusionné leurs filiales spécialisées dans les nouvelles mobilités, réunissant des millions et des millions d'abonnés, les deux groupes premiums allemands travaillent désormais sur un rapprochement dans les voitures électriques et les véhicules autonomes. Il y a quelques années, avec un troisième larron, Audi, ils avaient pris le monde par surprise en annonçant le rachat de Here, la filiale de cartographie de Nokia.

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