Ryanair: les résultats du second trimestre font plonger la compagnie

Ryanair: les résultats du second trimestre font plonger la compagnie

Très durement éprouvée par la pandémie de Covid-19, la compagnie irlandaise à bas coût Ryanair vient d'annoncer des résultats catastrophiques pour le premier semestre 2020.

Publié le 28-07-2020 par Esther Buitekant

Ryanair annonce une perte de 185 millions au premier semestre


La pandémie de Covid-19 a entraîné une paralysie du trafic aérien entre la mi-mars et le mois de juin. La perte nette pour la compagnie s'élève à 185 millions d'euros sur la période d'avril et juin. Alors que 42 millions de passagers avaient utilisé les avions de Ryanair au premier trimestre en 2019, leur nombre a presque totalement fondu sur la même période cette année pour n'atteindre que 500000 personnes.Il s'agit du «trimestre le plus difficile des 35 ans d'histoire de Ryanair», a annoncé le groupe dans un communiqué en dévoilant ses chiffres lundi 27 juillet. La compagnie à bas coût générait un chiffre d'affaires de 2,3 milliards d'euros l'année dernière, celui-ci n'atteint que timidement les 125 millions cette année. Ryanair a repris ses vols le 1er juillet et prévoit de fonctionner à 40 % de son planning habituel. La période est déterminante avec les départs en vacances et Ryanair espère passer à 60 % au mois d'août et atteindre les 70 % en septembre.


Un futur toujours incertain


L'entreprise explique ne pas pouvoir donner d'objectif de résultats sur l'exercice 2020-2021 tant «il est impossible de prédire combien de temps la pandémie de Covid-19 va persister, et une deuxième vague de cas de Covid-19 à travers l'Europe à la fin de l'automne (lorsque la saison annuelle de la grippe commence) est notre plus grande peur en ce moment.» Pour contrebalancer les effets de la crise sanitaire mondiale, la compagnie a annoncé en mai dernier un plan de restructuration incluant la suppression de près 15 % de ses effectifs (soit 3000 emplois). Des accords auraient toutefois été trouvés avec des syndicats pour réduire les salaires comme au Royaume-Uni et en Allemagne, afin de réduire les suppressions de postes.

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