Royaume-Uni : Theresa May va-t-elle se convertir au "soft" Brexit ?

Brexit en Irlande Dublin

Alors que la Première ministre négocie actuellement les termes d'un accord d'entente avec la leader du Democratic Unionist Party (DUP) Arlene Foster, de nombreuses voix au sein de son camp (et au-delà) s'élèvent pour réclamer un changement de stratégie du Royaume-Uni face au Brexit.

Publié le 14-06-2017 par Sasha Mitchell

Un contingent réduit de 318 conservateurs et 262 travaillistes regonflés à bloc après un résultat inespéré, jeudi 8 juin. Quelque cinq jours après l'élection générale anticipée, les députés britanniques tout juste (ré)élus ont retrouvé (ou découvert, pour 87 d'entre eux) les fauteuils verts de la Chambre des communes, ce mardi. Motif : l'ouverture de la nouvelle session parlementaire avec l'élection du président de la Chambre, à moins d'une semaine de la date initialement prévue pour le début des discussions entre le Royaume-Uni et l'Union européenne en vue du Brexit.

Initialement, seulement. Car la confusion politique qu'a engendré le revers subi par Theresa May la semaine dernière va vraisemblablement contraindre les Britanniques à repousser de quelques jours les premiers rounds de négociations, en dépit des pressions allemandes et de l'appel à "ne pas perdre de temps" de Michel Barnier dansLe Monde daté du 14 juin. Mais pas seulement. L'approche du nouveau gouvernement conservateur, remanié ce week-end par la Première ministre pour tenter de réunifier les membres d'un parti furieux d'avoir perdu leur majorité absolue, pourrait bien également se retrouver modifiée.

Un vote en partie contre le "hard Brexit"

En faisant de l'élection anticipée une sorte de référendum sur sa propre vision du Brexit, Theresa May a pris le risque de se voir désavouée. Les résultats tombés tout au long de la nuit de jeudi à vendredi derniers ont confirmé ce worst case scenario. Le fait que les Br

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités