Le remboursement des créanciers désormais possible

Enfin la sortie de crise pour VSD. Le magazine de fin de semaine avait été placé en redressement judiciaire à l'été 2019 après plusieurs années de baisse des ventes, une désertion des annonceurs et l'accumulation des dettes. Le plan de redressement de Georges Ghosn, l'ancien patron de France Soir et repreneur de VSD à Prisma Media en juin 2018, a été validé pour une durée de 10 ans par le tribunal de commerce de Paris. 'Les comptes prévisionnels établis pour le plan de continuation permettent d'envisager des résultats d'exploitation suffisants pour permettre le remboursement de l'intégralité des créanciers', estime le tribunal. VSD voit ainsi l'éditeur de presse Robert Lafont entrer au capital (49,9 %) par l'intermédiaire de la société Entreprendre moyennant le versement d'un prêt de 300.000 euros. Une entrée au capital conditionnée au changement de statut juridique de VSD en société anonyme (SA), refusé pour l'instant par le tribunal. 

Un 'redressement énergique'

Le tribunal a salué 'le redressement énergique' réalisé par Georges Ghosn qui est parvenu à réduire les frais généraux de 1,1 million d'euros, notamment au procédant au licenciement économique de sept salariés, en réduisant la pagination et en déménageant les locaux de la rédaction.'Nous allons tout faire pour transformer l'essai et multiplier les initiatives pour redonner à VSD son lustre et toute son audience. C'est un magazine mythique de la presse française qui n'a pas d'équivalent.', s'est enthousiasmé le patron de Lafont Presse auprès d'Entreprendre.