Retraites : syndicats et gouvernement jouent le statu quo

Mobilisation en recul, la reforme des retraites devoilee mercredi

Syndicats et gouvernement campaient dimanche sur leurs positions au onzième jour de grève dans les transports contre la réforme des retraites, les débats se cristallisant sur la question de Noël, à l'avant-veille d'une journée de manifestations qui s'annonce très suivie.

Publié le 16-12-2019 par Marie-Pierre Ferey, AFP

A la veille d'une importante mobilisation ce mardi, gouvernement et syndicats n'ont pas dévié de leur position d'un iota."Si le gouvernement retire son projet et (qu')on discute sérieusement sur comment améliorer le système (...) et bien tout se passera bien. Sinon, les grévistes décideront de ce qu'ils ont à faire jeudi ou vendredi", a déclaré sur BFMTV le numéro 1 de la CGT Philippe Martinez à cinq jours du début des congés de fin d'année. Réponse sur le même plateau quelques instants après du ministre des Comptes publics Gérald Darmanin: "la République ne peut pas subir de chantage".

Déjà dimanche matin, le Premier ministre Édouard Philippe avait sévèrement critiqué les grévistes menaçant de poursuivre leur mouvement à Noël, les enjoignant de "prendre leurs responsabilités". De son côté, le leader de la CFDT, Laurent Berger, entré dans la contestation la semaine dernière seulement pour protester contre l'introduction d'une mesure d'âge dans la réforme, a souhaité qu'il n'y ait "pas de blocage des transports à Noël".

L'âge pivot en question

Sur le fond, les débats se sont concentrés dimanche sur la question de l'"âge d'équilibre" à 64 ans, confirmé mercredi par le Premier ministre. Cela signifie que chacun pourra continuer à partir à la retraite à 62 ans, mais au prix d'un malus sur sa pension, ceux partant après 64 ans après 2027 bénéficiant au contraire d'un bonus.

Lire aussi : Retraites : le ton monte entre les syndicats et le gouvernement


"Il faut sortir de la loi immé

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités