« Le groupe Renault confirme qu'une perquisition de la police [a eu lieu le mercredi 3 juillet] au siège du groupe à Boulogne-Billancourt et qu'il collabore pleinement avec les autorités. » C'est ainsi que Renault a annoncé la visite des forces de l'ordre, ajoutant qu'il ne ferait « aucun autre commentaire ».

Mariage à Versailles

L'enquête ouverte par le parquet de Nanterre et dirigée par l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (Oclciff) a mené la police à perquisitionner le siège de Renault à cause du mariage de Carlos Ghosn, ex-PDG de Renault, au Château de Versailles (Yvelines) en octobre 2016. Renault avait signé une convention de mécénat avec le Château de Versailles mais une partie de l'argent - 50 000 euros selon le groupe français qui forme l'Alliance avec Nissan et Mitsubishi - aurait été utilisée par l'ancien dirigeant pour financer ses noces. Pour l'heure, nous ne savons pas ce que cette perquisition a donné et si elle a permis à l'Oclciff de progresser dans son enquête. De son côté, Carlos Ghosn, qui fait l'objet de quatre inculpations (dissimulation de revenus, détournements de fonds...), continue de clamer son innocence. Il se trouve actuellement au Japon où il est assigné à résidence en attendant la tenue de son procès.