Renault-Nissan: comment la filialisation des activités électrique peut sauver l'Alliance

Renault Megane E-Tech

Lors de son assemblée générale qui s'est tenue ce mercredi 25 mai, le groupe automobile français a tenté de rassurer ses actionnaires, alors que l'action est au plus bas et que la guerre en Ukraine a renforcé le poids de Nissan au sein de l'Alliance. Avec son projet de filialisation de ses activités électriques, Jean-Dominique Senard et Luca de Meo pourraient toutefois réussir à résoudre ces deux équations...

Publié le 27-05-2022 par Nabil Bourassi

L'Alliance est relancée ! Après quasiment quatre années de crise, les directions de Renault et Nissan ont repris langue et les patrons du groupe français peuvent désormais se rendre à Tokyo sans craindre de se faire arrêter... Au contraire, les déplacements se multiplient car, maintenant que le plan de redressement de Renault produit ses premiers effets (avec de l'avance), Luca de Meo, le directeur général de Renault, semble avoir pris le chantier de l'Alliance comme sa nouvelle priorité.

Il faut dire que le temps n'est plus aux hésitations... Le marché automobile s'enfonce dans la crise en raison de la pénurie des semi-conducteurs et de la hausse des matières premières. En outre, la guerre en Ukraine a forcé Renault à se retirer du marché russe, renforçant de facto le poids de son allié japonais dont il possède 43% du capital (contre 15% dans le sens inverse et sans droits de vote). Et pour cause, Nissan vend deux fois plus de voitures que Renault, et sa cotation est presque trois fois supérieure. D'un côté, le statu quo n'est plus possible, de l'autre, la fin de l'Alliance n'est pas non plus une option.

"Certes le rapport de force est favorable au camp japonais dont le redressement est spectaculaire, mais ni Renault ni Nissan ne peuvent renoncer à l'Alliance. Renault doit encore avancer sur son plan avant d'envisager d'aller plus loin dans l'intégration de l'Alliance,

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