Réglementation ITAR: Etats-Unis, ces amis qui ne veulent pas que du bien à la France

Premiers tirs de missiles de croisiere scalp francais contre l'ei

Les Etats-Unis ont mis un veto à l'exportation du Scalp en Egypte en raison de la présence de certains composants américains dans le missile de croisière. Emmanuel Macron et Donald Trump vont évoquer ce sujet lors de lors leur rencontre cette semaine, selon des sources concordantes.

Publié le 23-04-2018 par Michel Cabirol

Les industriels de l'armement français n'aiment pas ces dossiers. Vraiment pas. C'est également le cas de l'Etat français, touché au coeur de sa souveraineté. Ce sont des dossiers qui au choix les agacent, les irritent et les énervent... ou les trois à la fois surtout quand le dossier devient public. Qu'est-ce qui les met tous dans un tel état ? Quatre lettres: ITAR (International Traffic in Arms Regulations). Pourquoi? Si un système d'armes contient au moins un composant américain sous le régime de la réglementation américaine ITAR, les Etats-Unis ont le pouvoir d'en interdire la vente à l'export à un pays tiers. Or beaucoup de sociétés françaises et européennes intègrent des composants américains notamment électroniques, dans de nombreux matériels, tout particulièrement dans les domaines aéronautique et spatial. "Notre dépendance à l'égard des composants soumis aux règles ITAR est un point critique", avait reconnu en mai 2011 à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.

"Nous sommes encore soumis à des dépendances technologiques, avait expliqué en octobre 2011 à l'Assemblée nationale l'ex-Délégué général pour l'armement, Laurent Collet-Billlon. Nous veillons cependant avec le plus grand soin au respect du principe de souveraineté nationale posé par le Livre blanc en matière de dissuasion, de cryptographie et de lutte informatique. La plupart de nos aéronefs présentent des adhérences avec le régime américain ITAR, mais nous nous employons à réduire le plus possib

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