Quels industriels pour développer l'avion de combat de 6e génération européen?

Drone de combat, Neuron, Dassault,

Pour l’Europe, et notamment la France et la Grande-Bretagne, il est temps de se pencher sur l’avion de 6e génération. Dassault et BAE Systems ont déjà embarqué sur le programme FCAS (Futur Combat Air System). Et Airbus ? "Futur avion de combat, quelle stratégie industrielle pour l'Europe?" sera l'un des débats du Paris Air Forum (organisé par La Tribune) qui se tiendra le 21 juin auquel participeront Olivier Andriès, PDG de Safran Engines Aircraft, François Mestre, directeur adjoint de la direction de la Stratégie et chef du SPSA de la DGA, et Pierre-Eric Pommellet, directeur général adjoint en charge des systèmes de mission de défense de Thales.

Publié le 14-06-2016 par Michel Cabirol

Combien y aura-t-il d'avions de combat européens après le Rafale (Dassault Aviation), l'Eurofighter (BAE Systems, Airbus Group et Leonardo) et le Gripen (Saab) ? Un ou deux? A priori un seul, parce que les coûts de développement sont trop importants pour se lancer seul dans un tel programme. Et quels seront les industriels qui pourront travailler sur cet appareil ? Il faudra très certainement les réunir au sein d'un même consortium pour englober les principaux acteurs de l'industrie de l'aéronautique militaire européenne.

Surtout, il faudra mettre en place une maîtrise d'oeuvre forte, à partager certainement entre les trois grands du secteur (Dassault Aviation, Airbus, BAE Systems) pour ne pas répéter les erreurs des derniers grands programmes européens, à l'image des déboires de l'A400M qui n'en finissent pas. Toutes ces questions vont se poser rapidement aux pays européens, notamment à ceux qui entretiennent une telle industrie. Même si, bien sûr, de nouvelles versions modernisées du Rafale, de l'Eurofighter et du Gripen voleront bien au-delà de 2030.

Des avions de combat dans l'espace?

Le Pdg de Dassault Aviation, Éric Trappier, demande d'ailleurs une mobilisation dès maintenant. "Je vois peu de penseurs préparer le futur", avait-il estimé en juillet 2015 lors d'une audition à l'Assemblée nationale. Selon lui, "un important travail de préparation reste à effectuer, en même temps que les mentalités doivent changer, de façon à être capable de répondre à des questions comme c

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