Quand Denis Ranque (Airbus) est sous la pression de l'Etat français

Emmanuel Macron Tom Enders Airbus

Paris attend du président du conseil d'administration d'Airbus un rôle moins conciliant avec Tom Enders, le patron du constructeur aéronautique.

Publié le 19-10-2017 par Michel Cabirol

Denis Ranque est sous la pression de l'État français. "La France doit parvenir à un dialogue avec le président du conseil d'administration d'Airbus pour pouvoir obtenir autre chose qu'un vote de confiance sur la gestion de Tom Enders", explique-t-on de façon très sèche au sein de l'État à La Tribune. Au ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire, qui a Airbus dans son périmètre, d'instaurer un dialogue un peu plus musclé. Le ministre "doit mettre la pression sur Denis Ranque pour faciliter l'expression de la volonté des États" partenaires du constructeur européen. Pour Paris, il existe clairement un problème de gouvernance et l'expression de ses inquiétudes passe désormais par Denis Ranque, depuis le départ de Marwan Lahoud en février dernier.

Interrogé mardi par la Tribune sur le dossier Airbus lors de l'inauguration à Paris de la "Digital Factory" du groupe Thales, Bruno Le Maire a expliqué qu'il avait été "informé" dès sa nomination comme ministre de l'Économie et des Finances "des allégations sur des versements illégaux dans le cadre de contrats à l'étranger". "J'ai regardé cela de très près, a-t-il expliqué. J'ai immédiatement convoqué le président du conseil d'administration d'Airbus pour lui demander de faire la transparence sur ces allégations, de m'apporter des explications, d'apporter à l'État français des explications et au-delà de ces explications de fournir un plan de bataille de réponses pour mettre bon ordre, si besoin en est, à cette situation". Den

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