Que propose le contrat, en lien avec la généralisation du télétravail, que PSA a signé avec les syndicats ? Bruno Bertin, directeur des ressources humaines du groupe, a indiqué qu'il serait possible de télétravailler de un à trois jours par semaine et ce, même après la pandémie. « On a lancé ce projet de nouveaux modes de travail il y a quasiment un an », un projet qui devrait être développé à l'échelle mondiale au sein de Stellantis, issu de la fusion entre PSA et FCA (Fiat Chrysler Automobile).

Un modèle hybride

L'objectif de la direction de PSA était « d'accompagner un projet très structurant ». « Et on a abouti à un accord pour pouvoir trouver les bons ajustements » a fait savoir Bruno Bertin. Cependant, même si un accord a été trouvé, PSA et les syndicats ne sont pas d'accord sur tous les points. Selon Christine Virassamy, déléguée centrale CFDT, le défraiement proposé par PSA est par exemple trop faible (10 euros d'indemnités forfaitaires par mois et, à la demande des salariés, jusqu'à 150 euros pour l'achat d'équipements). « Un équilibre a été trouvé. [...] [La direction rencontrera les syndicats] en octobre prochain et s'il y a lieu de faire des ajustements, on les fera » a déclaré Bruno Bertin. Et pour ceux qui ne souhaitent pas opter pour le télétravail ? Aucune obligation au sein de PSA qui opte pour un modèle hybride (présentiel et télétravail), modèle susceptible de se développer dans les semaines, mois et années à venir.