PSA construira les composants de ses voitures électriques en France
Le constructeur automobile a choisi la France pour la fabrication de ses principaux composants de la traction électrique. Une bonne nouvelle pour le secteur dont les syndicats ne se réjouissent que partiellement.
Publié le 25-05-2016 par Laurent Baquista
Deux activités réparties sur deux sites
Le groupe PSA vient d'annoncer que la production de ses principaux composants de la chaîne de traction électrique aura lieu en France. Le site de Trémery/Metz se chargera de la chaîne de traction électrique et celui de Valenciennes se verra confier la fabrication de réducteurs. Le constructeur affirme ainsi son intention de miser sur la France pour le développement d'activités à haute technologie. Il envisage également de multiplier par deux la production de son moteur 3 cylindres turbo essence d'ici 2019 en vue de pouvoir faire face à une demande croissante de moteurs à essence. En 2018, 350 000 nouveaux moteurs turbo à essence devraient être fabriqués sur les pôles de Trémery et de Douvrin. La firme dirigée par Carlos Tavares n'a pas livré de chiffres concernant les moteurs diesel. Il s'est contenté d'affirmer qu'il « poursuivra le développement de moteurs thermiques diesel de nouvelle génération ».
Une décision en demi-teinte aux yeux des syndicats
Du côté des syndicats, les avis sont partagés. La CFTC applaudit cette décision qui garantit le maintien des emplois en France et illustre le savoir-faire français. Pour Force Ouvrière, il s'agit évidemment d'une bonne nouvelle, une nouvelle cependant quelque peu ternie par l'installation d'une usine de moteurs en Slovaquie (Trnava). Selon la CGT, elle vise à « amortir l'annonce de deux usines de production de moteurs en Slovaquie et Maroc ».
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