Projet de la RATP et d'Airbus : les Parisiens accepteront-ils des taxis volants au-dessus de leur tête ?

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Le projet de la RATP de faire voler des taxis volants d'Airbus dans le ciel parisien pose la question de l'acceptation sociale par les populations. Autant que les questions technologiques, ce sujet est un élément clé pour l'avenir de ce concept révolutionnaire.

Publié le 20-05-2019 par Fabrice Gliszczynski

Les Parisiens et les Franciliens vont-ils l'accepter ? Vont-ils accepter de vivre avec des "taxis volants" sans pilote au-dessus de leur tête, comme l'envisagent la RATP et Airbus ? Même si ces navettes volantes seront électriques et donc peu bruyantes et pas du tout polluantes, les riverains vont-ils accepter l'installation de ces "vertiports", d'où décolleront et atterriront ces véhicules à décollage vertical ? Quant aux passagers, même s'ils ont facilement intégré l'automatisation de la ligne 14 du métro depuis 20 ans, seront-ils en revanche prêts à embarquer à bord de ces engins volants autonomes, alors même que l'autonomie des automobiles ou le passage à un seul pilote dans le cockpit des avions commerciaux font déjà débat ?

Deux à trois euros le kilomètre

Telles sont les interrogations qui entourent le projet annoncé cette semaine par la RATP et Airbus. Les deux entreprises vont étudier la faisabilité de créer un réseau de mobilité aérienne composé « d'une dizaine, vingtaine ou trentaine de points d'intérêts spécifiques » en Île-de-France séparés les uns des autres d'une trentaine de kilomètres, explique le directeur de l'innovation de la RATP, Mathieu Dunant. À savoir, « les grands aéroports parisiens, des centres de transports multimodaux comme les gares de Chessy-Marne La Vallée ou de Massy, des centres d'affaires comme La Défense et des centres touristiques comme le Château de Versailles ». La vitesse de ces engins devrait avoisiner les 150 kilomètres/heure. À côté

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