Présidentielle 2017: comment améliorer la mobilité des Français ?

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Les organisateurs des Etats généraux de la mobilité ont rendu leurs conclusions au Sénat, sous la forme de 70 propositions écrites pour améliorer la fluidité des déplacements des Français. Tour d’horizon.

Publié le 08-03-2017 par Mounia Van de Casteele

Le droit à la mobilité est indispensable. "Tout le monde se déplace tous les jours", ne cesse de marteler Louis Nègre, sénateur LR des Alpes-Maritimes, président du Gart (le Groupement des autorités responsables de transport), et co-président de TDIE. Pourtant, les transports ne figurent que trop rarement dans le débat public aux yeux de l'élu : "Les candidats à la présidentielle n'en parlent pas".

C'est pourquoi, comme à chaque présidentielle depuis 2002, le think tank TDIE, qui rassemble professionnels et acteurs publics du monde des transports, portera à l'attention des candidats à la présidentielle une analyse, des questionnements, et les invitera à répondre à un questionnaire écrit avant de participer à un débat le 22 mars.

En attendant, à l'issue des États généraux de la mobilité durable et de six mois de consultation, les autorités organisatrices de transport, les voyageurs et les entreprises du secteur ont rendu publiques leurs 70 recommandations pour la mobilité de tous les Français. Objectif : permettre à tous les citoyens d'accéder à ce droit indispensable.

Un Ministère des Transports et de la Mobilité et une TVA à 5,5%

Parmi ces 70 recommandations, les organisateurs mettent en avant tout particulièrement six propositions, selon eux, prioritaires.

A commencer par la création d'un Ministère des Transports, de la Mobilité et des infrastructures de plein exercice, auquel serait confié le pilotage de la délégation interministérielle à la sécurité routière. Condition si

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