Premières turbulences chez Joon, la filiale d'Air France

Premières turbulences chez Joon, la filiale d'Air France

Les personnels navigants de Joon, filiale d'Air France, dénoncent à leur tour leurs conditions de travail et réclament une augmentation salariale.

Publié le 24-08-2018 par Bertrand Dampierre

« Manque de considération » et « manque de respect »


La compagnie aérienne Joon, créée il y a neuf mois, suit les pas de la maison mère Air France-KLM. Les faux, malheureusement. La colère monte déjà chez les hôtesses et les stewards de la toute nouvelle compagnie aérienne. Ces derniers dénoncent des salaires qu'ils jugent insuffisants, ainsi que de mauvaises conditions de travail, notamment une gestion des plannings qui laisse grandement à désirer. Un nouveau dossier brûlant sur la table du nouveau patron d'Air France-KLM, Benjamin Smith. Une source proche du dossier affirme que le manque de considération perçu par les personnels navigants de Joon est un manque de respect et que « beaucoup de collègues pensent à quitter la compagnie face à toutes ces problématiques ».


La direction de Joon reconnaît des « dysfonctionnements »


Désireux de calmer les ardeurs, les dirigeants de Joon reconnaissent des dysfonctionnements au sein de leur entreprise. Pour eux, on est encore loin de la crise sociale, car ces problèmes sont ceux que connaissent la plupart des jeunes entreprises. Sophie Bordmann, directrice des opérations chez Joon, précise qu'il s'agit d'une « compagnie jeune qui a à peine neuf mois d'existence », dont la flotte est passée de 6 à 15 avions en seulement six mois. « C'est pourquoi nous travaillons avec les PNC pour améliorer les process », ajoute-t-elle pour souligner la volonté de la jeune compagnie aérienne de résoudre au plus vite les problèmes rencontrés.

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